Le projet de B17 en trois points
B17, un espace de non-oppression et d’émancipation
Le projet de B17 consiste à faire vivre un espace politique au sein d’un lieu collectif (l’étage de L’Atelier) en développant des pratiques non oppressives et émancipatrices lors des diverses activités.
Ce qui veut dire, à minima, de chercher à ne pas reproduire les pratiques autoritaires, sexistes, racistes, xénophobes, validistes, etc. Cela signifie d’autre part, de chercher à favoriser, développer et expérimenter des pratiques émancipatrices basées sur des relations non marchandes, égalitaires, coopératives, et d’échanges de savoir et de savoir faire sous ses différentes formes.
B17, un espace autogéré
Parce qu’elle est à même de remettre au mieux la mise en œuvre pratique de ces principes de non-oppression et d’émancipation, l’autogestion est la forme d’organisation que l’on cherche à développer et à faire vivre à B17.
Ce choix de l’autogestion se joue à deux niveaux :
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Celui, quotidien, de participations aux taches d’entretien et de gestion ordinaire du lieu (participation financière, présence à l’AG annuelle et aux CAG Collectif d’auto gestion du lieu (pour les membres actif·ves), ménage, travaux, gestion des déchets, rangement).
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Le second niveau est de mettre en œuvre ce souci autogestionnaire dans toutes les décisions et expérimentation décidées en réponse aux problèmes survenant dans la vie quotidienne et la gestion du lieu.
B17, un socle pour les luttes politiques
Lutter contre les pratiques oppressives et favoriser l’émancipation des individu·es implique de s’organiser collectivement pour agir au niveau de la société elle-même.
B17 se veut donc d’être un socle pour les luttes qu’elles soient sociales ou écologiques ?
Cela passe par l’accueil de groupes ou collectifs ayant ce but, comme nombre de collectifs présents à B17 ?
Cela passe aussi par le fait de faciliter au maximum l’accueil de groupes ou collectifs se constituant lors de luttes ponctuelles (mouvements sociaux, resistance à tel projet, etc).
Enfin, cela induit de concevoir aussi B17 comme un lieu de ressources et de transmissions d’informations sur les luttes (locales, nationales ou internationales, actuelles ou passés).